Le salon 3D Print 2022 se tenait à Lyon (Parc des Expositions) du 05 au 07 avril et réunissait plus de 300 exposants sous la devise de la maturité industrielle avec des objectifs environnementaux et économiques. Les nouvelles technologies étaient encore une fois évidemment au rendez-vous sur ce salon, comme l’impression de gouttelettes de métal fondu ou la customisation des couleurs et de personnalisation des objets.
Un post-traitement plus mature
Les solutions de post traitement étaient largement présentes également avec des approches de plus en plus matures et automatisées. Nous avons également noté des capacités à fournir des pièces métalliques de plus en plus grandes, fines et complexes. Enfin, les conférences étaient à l’ordre du jour dans ce salon avec des thématiques autour de la fabrication additive, l’expérience utilisateur et la durabilité dans l’industrie 4.0.
INITIATIVE 3D
Le CTIF était présent sur le salon 3D Print sous la bannière d’ INITIATIVE 3D , communauté d’industriels, de Centres Techniques et d’universitaires qui a pour objectif de propulser l’innovation collaborative en fabrication additive métallique en région Auvergne Rhône Alpes.
CTIF présentait son expertise en fabrication additive métallique sur le stand (choix de technologies par rapport aux technologies conventionnels, plans de caractérisation, projets de R&D, …).
Impression en aluminium liquide avec LEMX
XEROX présentait sa machine LEMX (pour l’aluminium série 4000) qui se base sur l’utilisation d’un fil en aluminium fondu par champs électromagnétique dans un creuset en céramique et déposé par effet de Lorentz pulsée qui dirige la goutte dans la zone préférentielle d’impression. Le métal liquide fusionne alors goutte à goutte sur un substrat chauffé. La densité de porosité est inférieure à 5 % avec une microstructure isotrope.
La technologie AMW d’INETIX
Par un contrôle plus fin des contraintes résiduelles et des propriétés mécaniques, INETYX la startup française spécialiste dans le micro-soudage laser, a breveté la technologie AMW (Additive Micro Welding) en bande métallique.
Cette technologie permet d’améliorer le recouvrement et d’adoucir la contre dépouille qui est omniprésente en procédés de soudage. De plus, le procédé permet de réaliser des dépôts multi matériaux et amène une finition quasi instantanée avec son système d’usinage intégré qui classe l’AMW dans la catégorie des procédés hybrides.
Des pixels et des couleurs avec MIMAKI
La personnalisation et le monde des couleurs étaient au rendez-vous à 3D Print 2022 avec le japonais MIMAKI et son imprimante 3D basée sur la technologie INKJET (Materials Jetting). Le principe est simple et consiste à déposer des nano-gouttes d’une résine photopolymère très sensible à la lumière UV et multi couleurs.
Cette imprimante permet de construire la pièce en 3D avec plus de 10 millions de couleurs selon le constructeur. Les épaisseurs de couche sont environ de 22 µm ce qui lui confère également une grande précision.
Grand format, post traitement et personnalisation
Grandes ou petites pièces, métal ou polymère, rien n’échappe à la personnalisation et au traitement de surface. C’était une tendance affichée clairement au salon, de la métallisation au dépôt de peinture par cataphorèse (dépôt de peinture par électrolyse) allant de 20 à 100 µm d’épaisseur de couche.
Les conférences de 3D Print
En plus des expositions, le programme des conférences était très riche en termes d’informations et venait compléter les échanges avec les industriels.
L’environnement, la durabilité, l’optimisation et le numérique étaient au cœur des objectifs de ce salon avec plus de 80 conférences et ateliers.
Ces conférences représentaient une réelle opportunité pour mieux comprendre les applications de l’impression 3D et ses avantages.